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Il était une fois une troupe de théâtre amateur, la Comédie des Célestins. Le théâtre du Boulevard était son antre depuis huit ans, le lieu où la troupe répétait et jouait. Mais la gestion de cet espace dédié au rire et doté de 124 places assises devenait de plus en plus lourde et difficile. Noëlle V. comme Verrieras, élue présidente de l’association Vichy Comédie, gestionnaire des lieux, est désormais aux commandes du premier théâtre privé vichyssois devenu Le Back Step, en hommage au premier pas de toutes les danses. «C’était mon rêve. Avoir la liberté d’organiser, de programmer ce que je voulais, quand je le voulais, avoir un lieu à moi», apprécie, enthousiaste, l’ex paloise qui a enchaîné dix ans durant les expériences les plus diverses dans le milieu du théâtre, de comédienne à programmatrice. Avec elle, Le Back Step élargit son répertoire. Sa programmation s’étend désormais au champ de la comédie, du cabaret, de la chanson et de l’humour.
Un nouveau spectacle est proposé chaque fin de semaine aux amateurs de rire. Après «Une histoire de Oufs», dernière pièce jouée cette année par la comédie des Célestins, le 5 décembre (si l’on excepte «Galère Mystère et Presbytère» le 31 décembre) Noëlle V. s’installe dans ses murs avec «Je me lance !!!», son one woman show. En janvier, ce sera au tour d’une comédie repérée au festival off d’Avignon, «Coach», d’être jouée sur la scène du boulevard des Graves. Noëlle Verrieras fait également le pari, pendant les vacances scolaires, d’attirer le jeune public et privilégie à cette fin la magie et le rêve. Son souhait est de faire du Back Step un lieu de rencontre et de convivialité. Un bar a ainsi été aménagé en sous-sol. Les spectateurs peuvent s’y retrouver avant et après les spectacles et y rencontrer les artistes. Le lieu, multicartes, s’est ouvert aux particuliers, aux associations et aux entreprises en mal d’espace. Des cours de théâtre et de danse, notamment de swing lindy hop qui donne à la scène une couleur jazzy, rythment les jours. La structure a aussi pour vocation d’accueillir des artistes en résidence dès le printemps prochain. La principale inconnue reste la réaction du public face à cette évolution.
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