festival-ete.jpg

Festival d'été, du 14 juillet au 15 août (2018)

Découvrez ci-dessous le programme du Festival d'été de l'Opéra de Vichy, du 14 juillet au 15 août 2018. 

  Afficher les évènements


Phare culturel de la ville, outil d’exception et d’expression artistique, l’Opéra de Vichy entame une dynamique nouvelle en s’attachant à (re)devenir la « Capitale d’été de la musique » et un lieu incontournable dans le paysage culturel régional, national et européen.

Nous créons, cet été, du 14 juillet au 15 août, un Festival d’envergure aux consonances lyriques, symphoniques, jazz et musiques du monde.
Nous recevons les grands noms d’aujourd’hui et de demain, ainsi qu’un orchestre (du 12 juillet au 1er août), formidable vecteur de liens entre les citoyens et les artistes.

Pas moins de cent cinquante artistes évolueront sur la scène de l’Opéra de Vichy mais également en décentralisation lors de rendez-vous insolites en déambulation et dans les parcs, commerces, et autres lieux ainsi que dans les villes et villages du territoire de Vichy Communauté.

Billetterie en ligne

 

FESTIVAL D'ÉTÉ : Balade à vélo Vichy-Clermont

 

FESTIVAL D'ÉTÉ : Déambulation des Forces Majeures dans les rues de Vichy

FESTIVAL D'ÉTÉ : Déambulation des Forces Majeures dans les rues de Vichy

Festival d'été Opéra

Comme chaque année, l’été à Vichy va se décliner sous des couleurs solaires, sportives et musicales. Navir-amiral de la culture vichyssoise, l’Opéra va s’ébrouer au son de partitions classiques ou contemporaines pour le plus grand plaisir de son public fidèle et des nouveaux venus attirés par une programmation riche et variée.

L’Opéra de Vichy, c’est d’abord une affaire d’histoire(s).

L’histoire thermale, celle de la Reine des villes d’eaux qui, au tournant du 20e siècle, fit converger les curistes du monde entier sur les bords d’Allier. Les soins du corps le jour, ceux de l’esprit le soir : à Vichy, thermalisme et culture sont inextricablement liés.

Depuis 1901, l’Opéra a rempli sa mission sans discontinuer, et contribué à l’attractivité de la station thermale. Sur sa scène, les plus grands noms sont passés, de Sarah Bernhardt à Julien Doré, sans oublier Richard Strauss, Maurice Béjart et même un certain… Johnny Hallyday !

Chaque artiste, à sa manière, aura su raconter une histoire singulière pour faire rêver, voyager l’âme des spectateurs.

Avec son Opéra, Vichy possède un joyau à nul autre pareil. Un trésor patrimonial classé monument historique, qui constitue une vitrine de choix pour la valorisation de notre ville.

Au même titre que le Palais des Congrès, l’Opéra est aussi un outil d’attractivité pour notre territoire. Vecteur de promotion et de développement de l’action culturelle, il est appelé à répondre à la double exigence que nous lui avons fixée : faire de la culture un levier de développement économique tout autant qu’un outil de proximité.

Par sa conception originale – ouverte sur la ville – et par le rayonnement qu’il va produire audelà de nos frontières locales, la première édition du Festival d’été de l’Opéra de Vichy constitue une avancée significative dans cette direction. La mise en synergie de nos outils culturels, au sein d’une direction unique rattachée à la Ville, permettra demain d’amplifier cette dynamique.

Longue vie au Festival d’été de l’Opéra de Vichy !

Frédéric Aguilera
Maire de Vichy
Président de Vichy Communauté
1er Vice-Président du Conseil Départemental

Charlotte Benoit
1re adjointe au Maire de Vichy
Vice-Présidente de Vichy Communauté
en charge de la culture
Conseillère régionale

Vichy est une fête ! Au coeur de l’été, au centre de la France, jaillit un nouveau festival aux consonances lyriques, symphoniques, jazz et musiques du monde.

À un rythme effréné, tambour battant, du 14 juillet au 15 août, l’Opéra déroule le tapis rouge à un programme pétillant, revigorant, où les  musiques plurielles s’expriment sans retenue, le savant s’entremêlant au traditionnel et au populaire.

« Reine des villes d’eaux », « capitale d’été de la musique », Vichy et son Opéra se réinventent en puisant aux sources de leur histoire prestigieuse. Fidèle au passé, mais tournée vers l’avenir, la programmation s’adresse au plus grand nombre. Que ce soit dans la prestigieuse salle Art Nouveau de mille quatre cent places, dans les parcs, sous les kiosques, sur les rives du Lac d’Allier, dans lesrues, dans les villages de l’agglomération, la musique surprend, émeut, apaise, transporte…

Plus de deux cents artistes s’y produisent en y distillant leur bonne humeur contagieuse, leur passion et leur talent. Les grands noms d’aujourd’hui – Camille, Karine Deshayes, Sandra Nkaké, Romain Leleu, Jean-François Borras, Jean-Sébastien Bou, Vincent Le Texier… - entourent ceux de demain – quatuors Hermès et Arod, Félicien Brut…

De dimension internationale, le Festival convie des artistes de langues et cultures diverses : Vilde Frang, Jan Lisiecki, Hugh Coltman, Ala.Ni… et embrasse les cultures du monde avec le Trio Chemirani, Vincent Segal et bien d’autres.

Les Forces Majeures, orchestre rassemblant la fine fleur des chambristes français, prennent leur quartier d’été dans la ville thermale durant trois semaines. Les instrumentistes évoluent aussi bien dans l’Opéra que hors les murs, lors de rencontres et évènements iconoclastes en vélo, sur l’eau et peut être même dans les airs.

Quatre jeunes chefs, quatre personnalités engagées dans leur art, se succèdent à la tête de cette phalange d’exception : Raphaël Merlin, Clément Ducol, Pierre Dumoussaud, Nicolas Altstaedt.

Côté lyrique, une version concert de Werther de Massenet, avec une distribution francophone cinq étoiles, ouvre les réjouissances suivie par une mise en scène virevoltante à l’ambiance sixties du Barbier de Séville de Rossini signée par Pierre Thirion-Vallet, directeur du Centre lyrique Clermont-Auvergne.

Des extraits de la « trilogie populaire » de Verdi – La Traviata, le Trouvère, Rigoletto – dirigés par Francesco Pasqueletti et chantés par des artistes de premier plan, clôturent en beauté le festival. Pour l’occasion, l’Orchestre d’Auvergne se pare d’un effectif symphonique. Il retrouve aussi, le temps d’un concert tout en cordes, le charismatique ancien premier violon de l’ensemble, Gordan Nikolić.

Les chefs d’oeuvres du répertoire des 18e, 19e et 20e siècles - Bach, Vivaldi, Mozart, Beethoven, Brahms, Tchaïkovsky…, croisent ceux plus récents de la « prêtresse de la soul » Nina Simone mais également ceux, plus intemporels, du musette.

Tel un fil rouge tout au long du Festival, Antoine Payen, alias Tonycello, clown facétieux issu d’un mariage heureux entre Charlie Chaplin et Gaston Lagaffe, promène sa silhouette dégingandée en toutes occasions, sur la scène de l’Opéra jusque dans les communes du territoire de Vichy Communauté.

Un Festival à savourer avec immodération, à accompagner d’un zeste de curiosité, d’un brin de bonne humeur, d’un soupçon de bien-être, et d’une louche d’esprit festif !

Martin Kubich,
Directeur de la culture et de l’Opéra de Vichy


Un Festival qui ne perd pas les pédales

Le festival d’été de l’Opéra de Vichy a dévoilé sa programmation en avril dernier. Le collectif de chambristes «Les Forces Majeures» sera en résidence et temps fort de leur séjour : une randonnée musicale à vélo entre Vichy et Clermont-Ferrand, le samedi 28 juillet. Retour sur une initiative insolite et originale avec Raphaël Merlin, directeur musical des «Forces Majeures».

Raphaël Merlin, directeur musical des «Forces Majeures»

Comment vous est venue l’idée d’une randonnée musicale à vélo ?

La carrière de musicien-concertiste nous entraîne à voyager un peu partout dans le monde, occasionnant une considérable dépense d’énergie dont on prend peu à peu conscience. C’est quelque chose qui nous éloigne de la relation avec le spectateur : jouer pour des personnes se trouvant à côté de nous peut aussi être incroyablement régénérant et stimulant. Lors de la création des Forces Majeures, en 2014 à la Ferme de Villefavard en Limousin, nos sessions de travail se déroulaient dans un univers préservé par une nature très accueillante. Collectivement, entre les répétitions, l’orchestre a adopté un rapport privilégié à l’environnement de proximité et à l’éco-mobilité. Porter cette tendance, avec des musiciens de tout premier plan à vélo, c’est engager un message écologique mais aussi retranscrire un message d’excellence.

Comment avez-vous construit ce parcours ?

Nous avons opté pour un parcours en petites étapes : un concert au départ de Vichy puis deux escales à Randan et Pont-du-Château avant d’arriver à Clermont-Ferrand. Initialement, on avait rêvé plus grand avec une tournée de plusieurs jours, par exemple, en descendant une rivière et en s’arrêtant tous les 30 kilomètres pour proposer un concert. Qui sait si un jour nous ne ferons pas notre propre tour de France ? Il ne s’agit pas de performance mais de convivialité en milieu naturel. Je trouve particulièrement motivant que le public nous suive ! Musiciens et spectateurs modifient, ainsi, cet étrange lien qui se noue entre scène et public et se dénoue aussitôt le concert achevé.

Un orchestre à vélo ? Un concept inédit en France ?

Nous parlons peut-être même d'une première mondiale ! On connaît les pianistes, comme Sviatoslav Richter ou Piotr Anderszewski, qui traversent la Sibérie avec leur piano dans un semi-remorque ou dans un train ! Dans la musique classique, il existe aussi des concepts insolites comme «The Vegetable Orchestra», ensemble autrichien dont les musiciens ne jouent qu'avec des instruments confectionnés à partir de légumes trouvés sur le lieu du concert. En revanche, je ne connais pas encore d’orchestre symphonique qui se déplace à vélo ! Je parie que l’expérience nous offrira, au moment de jouer, encore essoufflés du parcours, une cohésion et une inspiration musicales d’un ordre inconnu.

Quelle sera la programmation musicale ?

Nous panacherons des pièces relativement courtes, extraites des différents programmes du festival de Vichy : danse hongroise de Brahms, danse slave de Dvorak et roumaines de Bartok, valses de Sibelius et de Strauss, extraits orchestraux du Barbier de Séville de Rossini, etc. Mais cet orchestre bouillonne en permanence, regorge de musiciens imaginatifs et entreprenants. Je m’attends donc à de nouvelles propositions dans le domaine de la musique de chambre, ce qui pourrait tout à fait donner lieu à des «groupes d’échappée», le peloton restant garant du répertoire orchestral !

Combien de musiciens participeront à cette journée et d’où viennent-ils ?

Tout l’orchestre en résidence participera, cela représente 43 musiciens. La majorité est basée à Paris ou à Lyon, mais certains viennent de Strasbourg, Nantes, Genève ou Toulouse. Nous sommes curieux de venir passer du temps en résidence à Vichy où nous travaillerons aussi avec des musiciens locaux pour ce projet très ambitieux et qui me semble précieux pour la ville, touristiquement très attrayante. On aura à cœur de faire connaissance en profondeur avec la ville.