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Inauguration du Parc des Sources

Publié le 05/06/2025

Inauguration du Parc des Sources

Le 21 juin, la ville inaugure le parc des Sources, après deux ans de travaux. Ce lieu emblématique, classé monument historique, avec son kiosque et ses allées repensées. Une étape majeure du renouveau du centre thermal à (re)découvrir !

Des aménagements qui redonnent vie au parc

Le kiosque du Fer à Cheval, entièrement restauré, sera bientôt sublimé par un fleurissement au pied de sa structure. 

La source de l’Hôpital bénéficie également de nouveaux aménagements : sa couverture en zinc sera posée d’ici la fin du mois de juin, et une allée piétonne reliera bientôt le Fer à Cheval à cette source. Le coulage du béton autour de la source est prévu pour septembre.

Les extérieurs seront finalisés dans le courant de l’été, tandis que l’aménagement intérieur, ainsi que le miroir d’eau, seront livrés courant 2026.

Aux abords du casino, les travaux avancent également : les bétons seront coulés prochainement pour mettre le secteur au même niveau que la rue du Casino, favorisant une meilleure accessibilité. Le passage entre l’entrée VIP du Palais des Congrès et le casino, toujours en travaux, bénéficiera d’une couche provisoire de sablé pour améliorer son aspect. Un aménagement paysager viendra compléter ce secteur du côté du Palais des congrès.

Un cœur de parc revitalisé

Les fontaines des onze jaillissantes ont été testées avec succès en mai. Plus loin, une aire de jeux est désormais accessible, avec un accès direct depuis le parc. 
Le kiosque marchand attend quant à lui l’installation prochaine du célèbre glacier « Amorino » pour le plus grand plaisir des visiteurs. 

La rénovation complète des galeries côté rue du Parc est attendue pour début 2026. 

Travaux dans les rues environnantes

Autour du parc, les chantiers continuent leur avancée. Rue Prunelle, le chantier s’achèvera fin juin, à l’exception du plateau traversant à la jonction avec le boulevard des États-Unis, prévu pour cet été.

Devant l’Aletti Palace, trottoirs élargis, enrobée posée et plantations d’arbres redonnent vie à la rue. Rue Petit, les trottoirs sont terminés, tandis que les travaux débuteront à la mi-juin rue de Belgique. 

La rénovation de l'arche

L’arche, qui marque l’entrée du parc, a fait l’objet d’un travail d’artisanat minutieux. Pour mieux comprendre l’ampleur et les spécificités de cette restauration, nous avons rencontré Maïe Kitamura, architecte en charge du projet.

 

Quel était l’état initial de l’arche ?

« Beaucoup de colonnes étaient fendues, environ 70 %. Le système d’évacuation d’eau à l’intérieur des poteaux stagnait, ce qui causait des dégâts avec le gel. »

Quels sont les objectifs précis de la rénovation ?

« On restaure et restitue les décors manquants sans faire de pastiche. On conserve le maximum et on travaille la peinture comme à l’origine, avec des nuances et des ombres, pour un rendu fidèle et naturel. »

Peut-on parler d’un savoir-faire traditionnel dans cette restauration ?

« Absolument. C’est un travail minutieux qui prend du temps. Certaines interventions se font entièrement à la main, avec un besoin de mastiquer toutes les surfaces. Pour la peinture, on utilise une technique particulière appelée “Aquasporca” c’est-à-dire de l’eau sale, légèrement teintée avec de la terre ocre, qui permet d’ombrer et de donner du relief aux fleurs. Beaucoup de travail et de minutie sont nécessaires pour garder cet aspect très fidèle à l’ancien. »

Y a-t-il eu un travail de recherche ou d’archives pour retrouver l’aspect initial ?

« Oui, on s’appuie sur des photos d’époque, mais aussi sur des recherches in situ sur les bâtiments eux-mêmes. On étudie les matériaux qui se cachent sous les couches de peinture actuelles, parfois des anciennes peintures qui réapparaissent avec l’usure. On utilise également des dessins d’architecte en couleurs et des photos en noir et blanc avec des contrastes très visibles. Ces documents sont complétés par des tests en temps réel pour ajuster les couleurs et les textures. »

Quelles techniques et matériaux avez-vous utilisés ?

« On travaille avec de l’acier, de la fonte, du bois, du zinc pour la couverture. On a utilisé du sablage et de la cryogénie pour déplomber sans abîmer les bois. La couverture “en W” a été remplacée par une toiture à double pente, plus efficace. »

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

« Le déplombage des colonnes sculptées a été très délicat, notamment à l’intérieur des fleurs. Il faut aussi respecter les symétries, ce qui nécessite des adaptations en temps réel. »

Quels artisans ont travaillé sur ce chantier ?

« Des spécialistes du patrimoine : métalliers, peintres décorateurs, déplombeurs, couvreurs habilités monuments historiques, vitraillistes… »