Valery Larbaud : Musée Valery-Larbaud de Vichy
?Photographie de Jérôme Mondière

Musée Valery-Larbaud

Au deuxième étage de la médiathèque Valery-Larbaud, la Bibliothèque-Musée Valery-Larbaud est accessible au public en visite libre toute l’année, aux heures d’ouverture de l’Espace Patrimoine.

Le fonds Valery Larbaud

Venez découvrir ou redécouvrir ces livres et documents, présentés dans leur mobilier d’origine, ses souvenirs personnels comme les portraits d’ancêtres ou d’amis écrivains et ses objets familiers. Vous pourrez également contempler manuscrits et ouvrages dédicacés à l’auteur de "Fermina Marquez", "A. O. Barnabooth" ou "Amants, heureux amants". Et si vous souhaitez en savoir plus, des visites commentées de la Bibliothèque-Musée sont proposées d'avril à octobre.

Et si vous souhaitez en savoir plus, des visites commentées de la Bibliothèque-Musée sont proposées d'avril à octobre ainsi que la projection à la demande du film de la série "Un siècle d’écrivains" consacré à Valery Larbaud par Olivier Barrot et François Chayé, avec la participation de Claude Rich et l’aimable autorisation de Pierre Bouteiller.

Un prix littéraire Valery-Larbaud, créé en 1967, par l’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud et la Ville de Vichy, est décerné chaque année "à un écrivain ayant publié une œuvre qu’aurait aimée Larbaud, ou dont l’esprit, le sens et la pensée rejoignent celle de Larbaud". L'objectif du Prix est de promouvoir la connaissance de l’œuvre de Valery Larbaud.

Blog du Prix Valery-Larbaud

Fonds patrimoniaux 

Présentation du musée 


Valery Larbaud : BIO EXPRESS

Né à Vichy en 1881 et issu d’une famille fortunée. Son père, Nicolas Larbaud, pharmacien à Vichy, a bâti sa fortune sur l’exploitation des eaux minérales de Saint-Yorre (Allier). Enfant unique, il est élevé par sa mère dans les trois propriétés bourbonnaises : Valbois (35 km de Vichy), Saint-Yorre et Vichy. Solitaire et rêveur, il cultive dès son plus jeune âge la vertu de l’attention, ce qui lui permettra de décrire l’enfance avec un art subtil dans "Enfantines" (publié en 1918). A 10 ans, il est inscrit comme pensionnaire au collège Saint-Barbe de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), épisode marquant de son existence qu’il décrira dans son roman "Fermina Marquez" (1911). En 1896, il entreprend son premier voyage en Espagne, suivi de nombreux autres qui lui feront découvrir et aimer l’Angleterre, l’Italie, le Portugal, l’Allemagne, la Suède, la Grèce, la Suisse, l’Albanie. Dès 15 ans, il affirme qu’il veut être "homme de lettres". Ses premières publications sont des traductions, des articles sur la littérature anglaise, espagnole. Grâce à sa maîtrise des langues anglaise, espagnole, italienne et à sa curiosité sans fin pour toutes formes de littérature, il sait apprécier de nombreux écrivains peu connus, voire inconnus en France et travaille sans relâche à les faire connaître au public français et étranger. En 1908, désormais plus sûr de son "métier", il publie ses premiers textes. "A.O. Barnabooth" nouveau titre attribué à la réédition de 1913 des Poèmes. C'est une œuvre moderne, ouverte sur l’Europe. Valery Larbaud y décrit une Europe aux multiples aspects géographiques, humains mais une Europe unie par l’art et la littérature. Conception que l’on retrouve dans "Jaune, Bleu, Blanc" (publié en 1927) et "Aux couleurs de Rome" (1938). En 1923, dans "Amants, heureux amants", trois nouvelles sur le thème de l’amour, il utilise le procédé littéraire du monologue intérieur qu’il a découvert et apprécié dans l’œuvre de l’écrivain irlandais James Joyce. Enthousiasmé par la lecture d’"Ulysse", il accepte de diriger la traduction en français du texte de Joyce. De même, il va entreprendre la traduction d’œuvres de Ramon Gomez de la Serna, Samuel Butler, Gabriel Miro, Walt Whitman. Il veut faire connaître au public français des écrivains alors peu connus comme Joseph Conrad, William Faulkner, Jorge Luis Borges. Mais aussi des auteurs français oubliés comme Maurice Scève, Jean de Lingendesou encore peu lus comme Paul Valéry, Blaise Cendrars, Léon-Paul Fargue. En 1935, terrassé par un accident cérébral, il ne peut plus écrire. Isolé par la maladie, il n’est pourtant pas oublié du monde des lettres. Il reçoit de nombreux titres honorifiques et littéraires, en particulier le Prix National des Lettres en 1952. Il décède en 1957 à Vichy.