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Interviews - Vichy Campus

Publié le 20/10/2023

Interviews - Vichy Campus

Docks de Blois : le pôle d’enseignement supérieur s’agrandit avec l’installation de l’ISRP et de l’école Silvya Terrade. La construction des nouveaux locaux a bénéficié du portage financier de Vichy Habitat, permettant aux deux écoles de se développer. Ce sont plus de 830 étudiants qui ont fait leur rentrée dans les trois établissements de la rue Fleury. Entretiens avec Audrey Fournier-Baptistini, directrice de l’école Silvya Terrade et Marie-Ange Bour, directrice pédagogique de l’ISRP.

L’école & CFA Silvya-Terrade s’est installée dans ses nouveaux locaux de la rue Fleury. Audrey Fournier-Baptistini, directrice, a répondu à nos questions.

Pouvez-vous nous présenter l’école & CFA Silvya-Terrade ?
Ma grand-mère, Colette Fournier, esthéticienne dans les années 50 est à l’origine de l’école. Tout a commencé en 1973, rue Georges-Clemenceau dans son appartement. Dès l’année suivante, il a fallu emménager au 3 rue Roosevelt. Mes parents, Elizabeth et Philippe, ont pris la suite en 1979 et diversifié l’école. La section coiffure a été créée en 1990 et la section spa en 2012. En 2018, les deux écoles ont rejoint le groupe Terrade. Cette année-là, la section CFA a été créée.

Comment vivez-vous cette rentrée ?
Nous fêtons nos 50 ans d’existence et jusqu’ici, nos locaux n’étaient pas loin les uns des autres mais étaient disséminés dans Vichy. Avec ce nouveau site, on ne pouvait pas rêver mieux. Le Groupe Terrade aura rarement été autant accompagné tant par la mairie de Vichy que par Vichy Habitat. Et le Maire a été extrêmement moteur. Désormais, nous disposons de 950 m² de surfaces dédiées à la formation professionnelle esthétique, spa et coiffure avec 12 salles de cours théoriques et pratiques. 
Les deux structures d’application sont ouvertes à tous. Le salon de coiffure et le Spa-école qui comprend des soins secs et une zone humide avec hammam, douche sous affusion, bain hydro massant et douche à jet.

Quelle sont vos ambitions pour cette nouvelle année ?
Avec les locaux plus grands, nous allons pouvoir nous développer. Dès cette rentrée, nous avons rouvert la section maquillage avec la formation Make Up Event. Dès janvier 2024 ou en septembre 2024 au plus tard, nous projetons d’ouvrir des sections post-bac pour des spécialisations dans le domaine du management et/ou dans celui du commerce. À l’horizon 2025, nous avons l’ambition de créer un titre professionnel dédié à l’univers du thermalisme. Nous travaillons aussi à augmenter la part du CFA dans les formations proposées par l’école. 

 

L’Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice (ISRP), fondé en 1967 à Paris, forme des psychomotriciens. Inauguré en 2018, l’ISRP de Vichy vient de déménager aux Docks de Blois. Sa directrice pédagogique, Marie-Ange Bour a répondu à nos questions.

Cette 6e rentrée à Vichy est particulière pour l’Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice. Vous intégrez des nouveaux locaux rue Fleury ?
Pendant cinq ans, nous étions rue Foch en attendant la construction du nouveau bâtiment rue Fleury. Nous avons été invités aux réunions préparatoires par Vichy Habitat qui nous a laissés libres des choix d’aménagement, selon nos besoins initiaux.
Après le déménagement en fin d’année scolaire et l’installation cet été, la rentrée a eu lieu le 4 septembre pour les deuxièmes et troisièmes années, le 13 septembre pour les premières années.
Désormais, l’intégralité des étudiants est au même endroit. Nous disposons de deux amphithéâtres de 95 places chacun. Trois salles de travaux dirigés, une salle modulable qui peut accueillir jusqu’à 40 étudiants ou divisée en deux salles de 19 places avec une cloison et cinq salles de travaux pratiques pour les exercices. C’est un gain pour la qualité d’enseignement, un confort de travail.

Combien d’enseignants et d’élèves comptent l’école ?
L’Institut compte 240 élèves dont 70 en première année. 50 enseignants, tous cliniciens en exercice. C’est le cas des kinésithérapeutes, des psychomotriciens, des psychologues, etc. Nous proposons aussi de la danse, du yoga, du théâtre…

Quel bilan tirez-vous depuis l’ouverture de l’établissement à Vichy ?
Le bilan est positif. Avec la hausse des quotas autorisée par la Région, nous sommes passés de 60 à 70 étudiants par promotion de première année. Notre troisième promotion a été diplômée en juillet dernier.  Depuis deux ans, le taux de succès est supérieur à 98 %. Une réussite en soi.

Quelle sont vos ambitions pour cette nouvelle année ?
Notre priorité : maintenir une formation d’aussi bonne qualité, ne pas s’endormir sur nos lauriers. Et, conserver le niveau de compétences qui est le nôtre. L’ISRP de Vichy remplit de plus en plus vite les inscriptions sur la plateforme Parcours Sup. On attire et ça se sait. Cette rentrée, avec la Ville de Vichy, nous avons mis en place une plateforme pour le repérage des troubles du neurodéveloppement.